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La plus belle aventure que puisse vivre un pêcheur aux leurres est de prendre un gros poisson en surface. L’explosion de la masse liquide qui laisse très vite place à l’explosion d’adrénaline est un moment unique d’émotion, de solitude et parfois même de panique. Les poppers sont en cela des leurres extraordinaires qui, non seulement prennent du poisson, mais procurent des sensations incommensurables.
La plus belle aventure que puisse vivre un pêcheur aux leurres est de prendre un gros poisson en surface. L’explosion de la masse liquide qui laisse très vite place à l’explosion d’adrénaline est un moment unique d’émotion, de solitude et parfois même de panique. Les poppers sont en cela des leurres extraordinaires qui, non seulement prennent du poisson, mais procurent des sensations incommensurables.
Aujourd’hui, la plupart des fabricants et distributeurs propose des poppers plus ou moins sophistiqués.
On dénombre deux grandes familles de poppers : les poppers gicleurs et les poppers plongeurs. Un popper, quelle que soit sa famille est un leurre qui propulse de l’eau devant son museau à plus ou moins grande amplitude. Toutefois, si sa fonction première est de « travailler » la couche superficielle de l’eau, il peut également être conçu pour nager et produire un mouvement bien distinct de leur « splash » si caractéristique.
Comment ça marche ?
Dans la grande famille des poppers on reconnaît plusieurs styles de têtes qui définissent le type de travail du leurre. En effet, le popper base l’essentiel de son travail sur le profil de sa tête. Tous les poppers sont biseautés sur le nez, ce qui leur permet de chasser l’eau de façon plus ou moins importante.Tiré par la canne, le leurre pousse l’eau avec son museau tronqué. L’eau est alors chassée en formant une bulle plus ou moins large et plus ou moins fermée. C’est cette pression sur l’eau qui produit le bruit si caractéristique du popper.
Cette eau qui est projetée au-devant du leurre crée des éclaboussures assez loin de ce dernier. Au final, les traces produites en surface occupent un espace conséquent qui est visible de très loin par les poissons.
Le biseau du nez du leurre détermine donc la quantité d’eau qui sera propulsée vers l’avant. On rencontre sur le marché trois grands types de biseaux :
- Le biseau incurvé : le biseau est incurvé sur le bas du museau. Ce profil permet d’emmagasiner une grande quantité d’eau à la traction. Cette eau suit le profil « arrondi » du museau et crée une sorte de bulle. Ce profil est le plus bruyant de tous et permet des projections très lointaines.
- Le biseau droit : le biseau est pratiquement droit, dirigé vers l’avant. Il ne produit pas de très larges éclaboussures mais crée une importante zone de turbulence au nez du leurre. Ce profil permet de travailler précisément la couche d’eau pour dessiner de larges traces repérables de loin par le poisson.
- Le biseau fuyant : on voit ici que le biseau s’échappe sous le museau du leurre. Ce dernier va donc « glisser » sur l’eau. Ce profil favorise la nage ondulatoire des leurres et permet, selon les modèles, de réaliser des long slide en surface.
Dans les deux cas, la profondeur du « creux » situé sur le museau du leurre détermine la puissance de la gerbe d’eau. Plus le creux est important et plus la quantité d’eau chassée est importante. À l’inverse, plus le creux est léger et moins la gerbe sera importante.
D’un point de vue utilisation, les poppers qui produisent peu de projections seront maniés avec nervosité et travaillés par de rapides coups de canne. Avec ceux-ci, il est nécessaire de travailler plus serré de façon à favoriser une nage ondulatoire ou glissante. Les poppers dont les projections sont importantes gagnent à être travaillés plus lentement et par de larges tirées. Comme ces poppers font un bruit énorme, on les réserve à des situations délicates où les poissons sont difficiles et qu’ils suivent les leurres sans les prendre. La brutalité de ces poppers peut dans ce cas déclencher un réflexe d’agressivité (dont nous parlerons plus loin).
Le profil de ces deux biseaux est capable, en fonction de leur découpe, de produire une ondulation latérale du corps (comme le Chug-Bug de Storm) ou une nage de type « Walking the dog » (comme le Duel …). Sans aller jusqu’à décortiquer chaque leurre du marché, on peut dire que chaque biseau est différent et que couplé à un corps plus ou moins long il produira une nage radicalement différente de tous ses congénères. Naturellement, ces différences se retrouvent au bord de l’eau ou les poissons sont particulièrement sélectifs devant ce qu’on leur propose. Tantôt nous aurons à utiliser des poppers « bruyants et agressifs », tantôt les poissons demanderont des poppers qui travaillent sous la surfaceavec beaucoup plus de discrétion.
Ci-dessus : Certains poppers sont principalement conçus pour faire buller la surface. En général ce sont ceux qui possèdent les plus grosses têtes. Avec ces leurres, on a simplement accès à une nage rectiligne qu’il faut animer par des tractions modulées.
Ci-dessus : d’autres poppers dont la tête est assez fine permettent de bénéficier de toute la panoplie de maniements offerte pas les leurres de surface. Ces leurres sont plus vivants et plus amusants mais ils font moins de bruit que les précédents.
Les comportements des poissons
Les poppers sont des leurres de surface. En tant que tels, ils s’adressent à des poissons qui chassent des proies dans la couche supérieure des postes d’affût. L’avantage du popper réside dans sa faculté à attirer les poissons de loin tout en pouvant également les faire remonter du fond. Ceci est dû à leur extraordinaire pouvoir « visuel » qui, par l’importance des projections d’eau, augmente de façon considérable la perception que les poissons peuvent avoir d’un leurre de surface. En opposition à d’autres leurres de surface, le popper ne fait pas dans la dentelle ! Loin de chercher à se camoufler dans la couche d’eau, il fait tout ce qui est techniquement possible pour ameuter les poissons de loin. En fait, le but du jeu peut être multiple car le comportement du poisson peut être divers face à un tel leurre.
L’agressivité : on peut considérer que dans certains cas le bar va chasser le popper car il ne tolère tout simplement pas sa présence sur son territoire. On a affaire à ce genre de situation lorsqu’on débusque un poisson d’une cache au sein d’un enrochement ou au détour d’un abri quelconque. Considérant que le poisson est tranquillement caché au fond de son trou, le pêcheur doit agir de façon bruyante et utiliser des leurres bruyants pour agacer le poisson jusqu’à (peut être) déclencher l’attaque attendue.
La chasse alimentaire : en tant que chasseur, le bar se doit d’assurer sa survie en chassant des proies chaque fois qu’il en a l’occasion. Le popper peut être considéré, comme une proie potentielle du moment que le bar est décidé à ingérer des « clients » d’une taille certaine. Très souvent, les bars ingèrent de grosses proies en début et en fin de saison. C’est donc dans ces périodes que l’on a le plus de chance de faire « taper » un bar en surface à l’aide d’un Skitter Pop ou autre Chug Bug.
La chasse prédatrice : dans certaines conditions, les bars se déplacent en véritables meutes de chasse. La frénésie s’installant au sein du groupe de prédateurs, les « dominants » peuvent être conduits à chasser certains de leurs congénères. On ne peut affirmer que ce soit dans un dessein nourricier : peut être s’agit-il simplement d’éloigner les concurrents du secteur si intéressant. Dans ces cas, plus courants qu’on ne le pense, les poissons « frappent » le leurre avec la gueule, se piquant par le travers (et parfois n’importe comment).
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